EXPOSITION COLLECTIVE "TOURS, DÉTOURS"
Galerie A.M.E.L.I.E Maison d'art
18, rue Séguier 75006 Paris
Exposition du 3 au 19 novembre 2022
Ardents, les buissons d’Amélie Chassary agitent leurs feuilles en toute saison. Capturées à l’argentique au gré de balades dans les sous-bois de Bourgogne, elles frémissent au mur recouvert de grands papiers peints à la main. Les couleurs, ajoutées par touches successives à celles d’origine, accusent l’effet de profondeur de cette masse dense et fauve. Au point qu’il soit malaisé d’en bien saisir le sens : est-ce la canopée ou le tapis de la forêt qui envahit l’espace, face à nous et pourtant tout autour ? Le doute persiste à mesure que l’on plonge dans ce bain de nature, décor impressionniste donnant, comme les Nymphéas de Monet, « l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage ». Totale, l’immersion surprend, répliquant en intérieur les bienfaits du plein air. Ses vertus apaisantes n’ont aucun secret pour Amélie Chassary, allant chercher dehors la paix qui, dedans, vient à manquer. Improvisé in situ, son geste n’est pas pressé, le pinceau avançant au rythme ralenti de la contemplation.
Texte de Virginie Huet
PHOTOSAINTGERMAIN
Chaque année, au mois de novembre, PhotoSaintGermain réunit une sélection de musées, centres culturels, galeries et librairies autour d’un parcours photographique.
Galerie A.M.E.L.I.E Maison d'art
18, rue Séguier 75006 Paris
Exposition du 3 au 19 novembre 2022
Ardents, les buissons d’Amélie Chassary agitent leurs feuilles en toute saison. Capturées à l’argentique au gré de balades dans les sous-bois de Bourgogne, elles frémissent au mur recouvert de grands papiers peints à la main. Les couleurs, ajoutées par touches successives à celles d’origine, accusent l’effet de profondeur de cette masse dense et fauve. Au point qu’il soit malaisé d’en bien saisir le sens : est-ce la canopée ou le tapis de la forêt qui envahit l’espace, face à nous et pourtant tout autour ? Le doute persiste à mesure que l’on plonge dans ce bain de nature, décor impressionniste donnant, comme les Nymphéas de Monet, « l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage ». Totale, l’immersion surprend, répliquant en intérieur les bienfaits du plein air. Ses vertus apaisantes n’ont aucun secret pour Amélie Chassary, allant chercher dehors la paix qui, dedans, vient à manquer. Improvisé in situ, son geste n’est pas pressé, le pinceau avançant au rythme ralenti de la contemplation.
Texte de Virginie Huet
PHOTOSAINTGERMAIN
Chaque année, au mois de novembre, PhotoSaintGermain réunit une sélection de musées, centres culturels, galeries et librairies autour d’un parcours photographique.